Se réconcilier avec son enfant intérieur.

Nous avons tous une double personnalité, comme si nous étions deux êtres à la fois, l’adulte et l’enfant, interdépendants. Le lien de ces deux Moi est rarement conscientisé et régit pourtant notre état d’esprit, nos perceptions, notre façon d’appréhender les événements, la vie.

Le Moi n’est pas une seule et même entité, unique. Le Moi n’est pas un simple Je(u), conscient, rationnel et lucide. Le Moi cache derrière son Je(u), un autre être qu’on ne saurait percevoir, l’enfant intérieur, l’enfant que chacun a été, est bien encore, et sera toujours car le passé demeure présent. Le passé représente les fondations de l’être, et donc ne s’efface pas. Il insufle l’avenir.

D’après Moussa Nabati, psychanalyste,

Tout être abrite en lui deux gros ego, deux Moi, deux royaumes, deux sensibilités, deux visions de soi, de la vie, du monde et des autres ; tout être est bipolaire, bilatéral, bicéphale, bilingue.

Le Moi adulte intéragit avec sa réalité de manière raisonnable et raisonnée tout en croyant être autonome mais lorsqu’il se voit confronté à certains événements, il peut être submergé par ses émotions. Étant sous l’influence de son enfant intérieur dont il n’a même pas conscience, il ne maîtrise plus son comportement.

Si l’enfant intérieur va mal, le Moi adulte est influencé inconsciemment à vivre des situations pénibles malgré lui. Cette inconscience génère des réactions et des ressentis infantiles à ne plus pouvoir réfléchir. « Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. », « c’était plus fort que moi. ».

Certains événements peuvent alors faire plonger le Moi adulte dans une émotion vécue (telle que le rejet ou l’abandon) dans l’enfance, ce qui en devient alors  insupportable, frustrant et/ou déstabilisant.

On parle de l’enfant, alors que l’on devrait entendre l’enfant en l’adulte. Car il y a dans l’adulte un enfant, un enfant éternel toujours en état de devenir, jamais terminé, qui aurait besoin constamment de soins, d’attention et d’éducation. Carl Jung

C’est donc l’enfant qu’il y a en soi et non pas l’adulte qui a peur du jugement, qui doute de lui-même, qui a besoin d’attention et d’amour à foison, qui perçoit l’avenir avec négation, qui manque de patience, qui est violent ou qui cherche à se mettre dans des situations masochistes.

C’est ce petit enfant intérieur qui veut être reconnue et aimé, qui se vante, qui veut plaire pour exister.

On ne choisit pas consciemment de souffrir et ce ne sont pas des résolutions volontaires qui apportent des solutions mais bien le fait de conscientiser cet enfant que l’on a en soi, en lui redonnant sa place.

Je te reconnais, je t’accepte et je te pardonne. Je suis et serai toujours là pour toi.

Publié par Jennifer Balançart-Rabot

Certifiée maître praticien en hypnose, je vous propose un accompagnement personnalisé dans le cadre de votre évolution intérieure. Je vous reçois dans mon cabinet et peux également me déplacer.

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